Translate

mercredi 30 janvier 2013

Les leçons politiques à tirer de la grève des employés du métro d’Athènes



Les leçons politiques à tirer de la grève des employés du métro d’Athènes

Par Christoph Dreier 
30 janvier 2013
La violente répression d’Etat de la grève des employés du métro d’Athènes est un avertissement clair émis à la classe ouvrière internationale.
Jeudi, 24 janvier, le gouvernement grec a décrété la loi martiale contre les grévistes du métro en les obligeant à reprendre le travail sous peine d’emprisonnement. Tôt vendredi matin, des centaines de policiers ont envahi le principal dépôt du métro en arrêtant au moins une dizaine de travailleurs et en en blessant un autre. Des grèves de solidarité de la part d’autres employés des transports publics ont été déclarées illégales dimanche.
La grève des employés du métro a révélé l’intense opposition populaire contre les attaques considérables perpétrées contre le niveau de vie des travailleurs grecs, que dicte l’Union européenne et qui sont appliquées par la coalition gouvernementale dirigée par Nouvelle Démocratie. Le dernier plan de coupes sociales adopté en novembre exige, dans le secteur public, de nouvelles réductions de salaire de l’ordre de 25 pour cent.
La lutte des travailleurs du métro a été largement considérée comme un défi à une série interminable de mesures d’austérité qui sont en train d’appauvrir de vastes sections de la population. C’est ce qui explique l’énorme soutien de la classe ouvrière envers les grévistes.
De par son invocation des pouvoirs exceptionnels et le recours à la violence d’Etat contre les travailleurs du métro, la classe dirigeante grecque a clairement montré qu’elle était déterminée à écraser par la force toute opposition aux dictats de l’UE et des banques. Le premier ministre conservateur, Antonis Samaras, a déjà déclaré qu’il entendait agir de même contre de nouvelles grèves....
Pour lire la suite de l'article,cliquer sur le lien ci-dessous

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire