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jeudi 31 janvier 2013

SUEDE : le TSCG sera soumis au vote du Parlement le 6 mars 2013

à lire sur le site de L'ENTENTE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES (E.I.T)   http://entente-internationale-des-travailleurs-eit-


24/01/2013

SUEDE : le TSCG sera soumis au vote du 

Parlement le 6 mars 2013

Nej till EU ! Nej till TSCG ! ( Non à l’Union européenne ! Non au TSCG !)
Interview de Jan-Erik Gustafsson, syndicaliste dans l’enseignement supérieur à Stockholm, président du « Mouvement populaire non à l’Union européenne ! »
Jan-Erik Gustafsson fut l’un des organisateurs suédois de la conférence de Stockholm contre les décisions de la Cour européenne de justice dans les affaires Laval-Viking en 2008. Il est l’un des premiers signataires suédois de l’appel à la conférence ouvrière européenne de Tarragone.
C’est dans le cadre de la préparation de cette conférence qu’il a accordé une interview au bulletin de l’Entente internationale des travailleurs et des peuples.
Peux-tu nous dire quel écho reçoit l’appel à la conférence de Tarragone et en quoi cet appel répond aux problèmes auxquels le mouvement ouvrier suédois est confronté ?
A ce jour, quinze militants ouvriers ont apporté leur signature à cet appel.

Parmi eux figurent les présidents des syndicats nationaux des dockers et des électriciens. Nous préparons avec eux une délégation de militants ouvriers à la conférence de Tarragone. Le 6 mars prochain, le TSCG sera soumis au vote du Parlement suédois. « Nej till EU » mène une campagne pour le non au TSCG, qui s’appuie sur la forte résistance au sein du mouvement ouvrier.
Cette opposition au TSCG se combine elle-même à la résistance, face à une offensive de délocalisation et de privatisation qui n’est qu’une anticipation de ce qui se passera si le TSCG était adopté. Les compagnies de capital de risque (sociétés qui gèrent des fonds spéculatifs — NDLR) sont implantées dans le système scolaire, les services de santé et les services aux personnes âgées. Les services d’infrastructure, comme les chemins de fer, l’électricité, etc., sont largement contractualisés. Par exemple, il y a plus de cent entreprises de maintenance dans le secteur ferroviaire, ce qui sème régulièrement la pagaille, en particulier lorsqu’il y a de fortes chutes de neige et d’autres mauvaises conditions météorologiques.
Face à cette offensive, la classe ouvrière cherche à résister. A Stockholm, nous avons désormais une campagne pour la reconquête de la protection sociale publique. La plus grande partie de ce front est formée de militants venus de nombreux petits partis de gauche, mais aussi des sociaux-démocrates et des syndicalistes en colère ou de simples citoyens. Ce front est parvenu à faire pression sur les sociaux-démocrates et sur la centrale syndicale LO, avec le mot d’ordre : « Pas de profits dans la protection sociale ! »
Le système de protection sociale est très attaqué. La Suède est l’une des économies les plus déréglementées et les plus libérales. Par exemple, récemment, un journal du matin faisait référence à une enquête montrant que sur 140 entreprises privées s’occupant des personnes âgées à Stockholm, 68 n’avaient pas de convention collective. La gestion de la protection sociale est considérée comme la question politique centrale pour les prochaines élections de septembre 2014. Selon les sondages, quelque 80 % des Suédois sont opposés aux profits dans le secteur de la protection sociale.
C’est sur cette question qu’en mai dernier, le congrès de la centrale syndicale LO s’est opposé à la direction par un vote en faveur d’un service « sans profit » dans le secteur de la protection sociale en soutenant une motion du syndicat du commerce.
Je suppose que dans cette situation un certain nombre de problèmes se posent dans les organisations ouvrières elles-mêmes ?...
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