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samedi 30 mars 2013

Hollande présente la douloureuse… et assume !

                                                              Marianne


Hollande présente la douloureuse… et assume !

Jeudi 28 Mars 2013 à 23:20 

Gérald Andrieu
Journaliste politique à Marianne chargé du suivi des partis de gauche. En savoir plus sur cet auteur



CHESNOT / SIPA
CHESNOT / SIPA
La « douloureuse » présentée par François Hollande ce soir sur le plateau de France 2 est aussi longue que le fut l’émission elle-même ! Allongement de la durée de cotisation pour la retraite, baisse des allocations familiales pour les « plus hauts revenus », taxe à 75 % prise en charge par les entreprises pour les rémunérations supérieures à un million d’euros, recherche d’économies à tout-va du côté de l’Etat… Certes, face à David Pujadas, le locataire de l’Elysée a annoncé qu’il n’y aurait pas de nouvelles hausses d’impôts en 2014 hors celle de la TVA. Mais la douloureuse est tout de même là, et bien là, sur la table des Français, bien en vue. Désormais, ils ne pourront pas dire : on ne savait pas. 

Dans le même temps, toutefois, Hollande a expliqué qu'il fallait « susciter la croissance », que« si on l’attend[ait] », on n’était « pas sûr qu’elle arrive »qu’« être dans l’austérité, c’est non », que cela conduirait à « condamner à l’explosion » l’Union européenne...  Très juste. Hélas, jusque-là, au niveau européen, il n'a pas pesé en ce sens. Et cette « croissance », qu’il espère pour « dès la fin de 2013 », on ne voit pas trop comment il compte la susciter en France. Avec le crédit d'impôt aux entreprises, la banque publique d’investissement, les contrats d’avenir et de génération déjà lancés, a-t-il répliqué. Tout en reconnaissant que « ça part lentement ». C'est peu dire... Avec aussi ce qu’il a baptisé pompeusement — l’idée vient sans doute d’un conseiller bien inspiré — un « choc de simplification pour les entreprises ». Comprendre : « Il faut réduire deux fois, trois fois, le nombre d’informations qu’une entreprise doit envoyer à l’administration ». La belle affaire. On se dit qu’Hollande aurait eu, lui, tout intérêt à simplifier son expression qui, comme à son habitude, s’est révélée un brin techno… Et généreuse, aussi, avec les patrons qui auront droit par ailleurs à un allégement de leur fiscalité en cas de cession et de transmission de leur entreprise. Merci pour eux. 

En revanche, les salariés, eux, devront passer leur chemin. Le pouvoir d’achat a en effet été expédié en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Le gouvernement lutterait contre les frais bancaires et chercherait à contenir les loyers. Emballé, c’est pesé, merci, au revoir…
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