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mardi 25 juin 2013

Le projet des métropoles, "un affront indécent à la démocratie"

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Le projet des métropoles, "un affront indécent à la démocratie"

Métropoles
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La création de la métropole de Paris (10 à12 millions d’habitants) a d’emblée suscité l’oppositon des maires franciliens. Ils sont 74 % à manifester leur scepticisme à l’égard du futur réseau express du Grand Paris et sont inquiets de la place que cette métropole laisserait aux communes - alors que celles de la petite couronne constituent encore une exception à la loi de 2010.
Depuis que le Sénat a rejeté la création de la métropole de Paris, le 3 juin, les commentaires vont bon train dans tous les partis. Le président du Conseil général du Val de Marne (PCF) est hostile à la marche à une intercommunalité forcée. B. Delanoë propose d’attendre 2020. Le président de la région Ile de France déclare qu’on ne peut pas traiter les départements comme s’ils n’existaient pas. Le sénateur PS de Paris, Caffet, pense qu’ une première étape pourrait être la fusion des quatre départements de la petite couronne. L’UMP n’est pas en reste dans cette cacophonie.
L’Elysée est d’une grande prudence et Claude Bartolone affirme que rien ne se fera sans une volonté forte de l’Etat pour accompagner les élus.
A Marseille contre l’adoption par le Sénat (5 juin) de la création de la métropole de Marseille-Aix en Provence, 109 maires des Bouches-du-Rhône sur 119, appellent la population à manifester le 10 juillet à Marseille contre le projet. Le maire des Pennes-Mirabeau a démissionné du PS et le maire PS de Fos sur Mer a annoncé qu’il en ferait autant si la loi était votée en l’état à l’Assemblée nationale.
Le 21 juin, l’Association des maires et des présidents des Bouches du Rhône a décliné une invitation du préfet à une réunion  d’un "Conseil des élus" préparatoire à la mise en place de la métropole de Marseille. Ils qualifient cette invitation-convocation d’« affront indécent à la démocratie républicaine ». Ils réaffirment la position exprimée par la presque totalité des élus des Bouches du Rhône contre la marche forcée à la métropole que le gouvernement veut imposer et qu’ils considèrent contraire à l’intérêt des communes et aux besoins des marseillais.

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