Translate

mardi 30 juillet 2013

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) prête à « jouer son rôle historique »

http://parti-ouvrier-independant.fr


                                 

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) prête à « jouer son rôle historique »

s'informerAprès une réunion de crise, hier, le gouvernement tunisien a décidé de ne pas démissionner malgré la contestation qui gagne le pays. L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), qui avait dénoncé dimanche « les attaques injustifiées de la police », est prête quant à elle, a annoncé Sami Tahrir, son secrétaire général adjoint, à « jouer son rôle historique […] pour défendre les droits des Tunisiens à manifester et les libertés dans le pays », comme lors de la chute de Ben Ali.
Soixante-dix députés de l’opposition ont décidé de boycotter l’assemblée chargée de rédiger la Constitution. L’un d’eux, Samir TaIeb, s’est prononcé pour la constitution d’ « un gouvernement de salut national ».
Après les répressions policières de samedi, le ministre de l’Intérieur a dû s’engager à laisser les manifestations suivantes se dérouler sans intervention des forces de l’ordre. Deux manifestations de cinq à dix mille personnes chacune ont pu se réunir devant la siège de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), dans la soirée et la nuit du dimanche. Les uns exigeaient la dissolution de l’assemblée et la démission du gouvernement ; les autres défendaient le pouvoir.
C’est l’assassinat de Mohamed Brahmi, cinq mois après celui de Chokri Belaïd, dans les mêmes conditions, qui a déclenché cette crise politique profonde. L’UGTT a appelé à la grève générale massivement suivie. Vendredi, le jour des obsèques de Mohamed Brahmi, la foule qui a accompagné le « martyr », accusait du crime le parti islamiste au pouvoir aux cris de « Ghannouchi assassin » ou « Il faut une nouvelle révolution ».
Catégories: InternationalTunisie
                                                              

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire