Translate

mercredi 30 octobre 2013

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mercredi 30 octobre 2013


L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , mercredi 30 octobre 2013

                                                            ( Sources le Monde )

En Allemagne, des chiffres du chômage en demi-teinte
Le taux de chômage en Allemagne s'est maintenu à 6,9 % en octobre, un chiffre inchangé par rapport à septembre. L'Agence nationale pour l'emploi a également indiqué que le nombre de chômeurs avait faiblement augmenté, de 2 000, toujours en données sur un mois. C'est tout de même plus mauvais que ce qu'attendaient les analystes, qui tablaient plutôt sur un chiffre stable. Après des mois passés à 6,8 %, le taux de chômage allemand avait surpris en septembre, en montant à 6,9 %, accompagné d'une hausse de 25 000 du nombre de chômeurs. Si le marché du travail du pays reste bien plus solide que dans le reste de l'Europe, l'Agence pour l'emploi avait néanmoins mis en avant "certains problèmes structurels" pour permettre aux personnes sans emploi de retrouver un travail. Ce mois-ci, le président de l'agence Frank Weise parle d'une"reprise automnale" du marché de l'emploi, qui reste toutefois plus "modérée" que d'habitude. Economiste chez ING, Carsten Brzeski souligne qu'à 2,8 millions de personnes, le nombre de chômeurs en Allemagne est à son plus bas niveau depuis novembre 2012. "Le marché du travail allemand demeure encore un important moteur de croissance", souligne-t-il, estimant que le taux de chômage allemand, évoluant à la marge depuis des mois, a "probablement atteint son niveau naturel". 
En données brutes, jugées moins représentatives par les économistes mais qui font référence dans le débat public, le taux de chômage s'est établi en octobre à 6,5 %, contre 6,6 % en septembre, et le nombre de chômeurs a baissé de 48 000, toujours sous l'effet de la fin des vacances d'été.
Le français Criteo entre en Bourse
La start-up française Criteo, spécialiste du ciblage publicitaire sur Internet, a annoncé hier soir que son prix de lancement en Bourse avait finalement été fixé à 31 dollars par action, ce qui pourrait lui permettre de lever jusqu'à 288 millions de dollars. Ce prix est supérieur à l'estimation de 29 dollars annoncée lundi. Il représentait déjà une nette hausse par rapport aux 23 à 26 dollars annoncés initialement. Criteo a précisé dans un communiqué qu'elle introduisait sur le marché 8,083 millions d'actions à ce prix, auxquelles pourrait s'ajouter une surallocation de 1,21 million d'actions supplémentaires. Les actions s'échangeront à partir d'aujourd'hui sur le Nasdaq sous le symbole "CRTO". Créée en 2005, Criteo utilise des algorithmes de sélection pour acheter et revendre en quelques millisecondes aux annonceurs des espaces publicitaires sur Internet. Cela lui permet de sélectionner les internautes qui les voient s'afficher en fonction des sites qu'ils ont visités. Le cabinet Deloitte l'avait classée l'an dernier comme l'entreprise technologique ayant connu le plus fort taux de croissance en Europe depuis cinq ans. 
Lire l'article sur l'entrée en Bourse de Criteo dans le "Monde" d'aujourd'hui : "Les 'frenchies' de Criteo entrent au Nasdaq".
Production mondiale et changement climatique
Près d'un tiers du PIB mondial proviendra en 2025 de pays considérés comme les plus exposés aux impacts du changement climatique, comprenant la Chine et l'Inde, selon une étude du cabinet britannique Maplecroft spécialisé dans l'analyse de risques. L'"Index de vulnérabilité au changement climatique" établi par ce cabinet identifie 67 pays comme les plus exposés aux événements extrêmes liés au climat, comme les tempêtes, les inondations ou les sécheresses. Selon le cabinet, ces pays pourraient représenter 31 % du PIB mondial en 2025, contre environ 21 % actuellement. Parmi ces pays classés à risque "extrême" ou "haut" figurent quelques puissances économiques majeures. Ce baromètre désigne le Bangladesh comme le pays le plus exposé. Suivent dans l'ordre Guinée-Bissau, Sierra Leone, Haïti, Soudan du Sud, Nigeria, République démocratique du Congo, Cambodge, Philippines et Ethiopie. Actuellement, selon le cabinet, plus de 4,5 milliards de personnes (environ 64 % de la population mondiale) vivent dans ces pays les plus exposés et ce chiffre pourrait excéder 5 milliards en 2025. 
Les Etats-Unis et la quasi-totalité des pays européens sont en revanche considérés comme peu à risques, notamment en raison des moyens financiers dont ils disposent pour s'adapter aux impacts attendus du réchauffement.
La Fed laissera sa politique inchangée
La Réserve fédérale américaine s'apprête à maintenir sa politique ultra-accommodante pour soutenir une économie ébranlée par le blocus budgétaire, de l'avis d'une large majorité d'analystes. Pour influer sur les taux à la baisse et favoriser la reprise, la Fed achète chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et de titres liés à des emprunts hypothécaires. Ces injections de liquidités dans le circuit financier se montent désormais à 850 milliards de dollars depuis le début de l'année. La Fed maintient par ailleurs son taux directeur proche de zéro depuis fin 2008 et s'est engagée à le faire tant que le chômage ne descendrait pas sous la barre des 6,5 %. Il se situait en septembre à 7,2 %. Lors de la précédente réunion du Comité de politique monétaire (FOMC), en septembre, tous les acteurs sur les marchés s'attendaient à l'amorce tant annoncée des injections de liquidités. Mais à leur grande surprise, anticipant un gel partiel de l'administration du fait du bras de fer sur le budget avec le Congrès, la Fed avait préféré maintenir le statu quo, choisissant d'"attendre davantage de preuves de la reprise".
Le FOMC devrait confirmer par communiqué la poursuite de ses injections massives de liquidités dans le système financier de 85 milliards de dollars par mois en bons du Trésor notamment.
TEXTOS
Volkswagen : le premier constructeur automobile européen a publié aujourd'hui un bénéfice net divisé par six au troisième trimestre, un recul imputable à un effet de comparaison défavorable. Volkswagen s'est dit confiant de réaliser une année 2013 "convenable". Le chiffre de l'an dernier avait été gonflé par un gain exceptionnel de plus de 12 milliards d'euros avant impôts lié à l'intégration de Porsche. 
L'Espagne est sortie, au troisième trimestre, de la récession dans laquelle elle était plongée depuis deux ans, avec une croissance de 0,1 % du produit intérieur brut, selon les chiffres officiels provisoires.
Retraites : le Sénat a rejeté dans la nuit de mardi à mercredi l'allongement de la durée de cotisation pour les retraites, au cœur de la réforme proposée par le gouvernement, mais cette disposition devrait être rétablie en novembre par l'Assemblée.
Nucléaire : la centrale de Mühleberg, dans la région de Berne, en Suisse, sera mise hors service en 2019. Elle fait partie des 5 centrales nucléaires suisses qui sont toutes censées arrêter leur exploitation à moyen terme, la Suisse ayant décidé, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, de sortir du nucléaire avant 2034.
Crédit : pour la première fois depuis au moins trois ans, les banques de la zone euro s'attendent à un assouplissement des conditions de crédit pour les entreprises et les ménages, selon une étude trimestrielle de la BCE. Celle-ci voit dans cette évolution une "stabilisation à l'œuvre des conditions de crédit", dans un environnement toutefois difficile, marqué aussi par une demande faible de prêts. 
Thompson Reutersva supprimer
3 000 emplois supplémentaires et accélérer les réductions de coûts dans sa division financière. 
ÉTUDES
INTERNATIONAL
Huile de palme en RDC : rapport de risque
Source : Maplecroft.
ENERGIES / MATIÈRES PREMIÈRES
Bientôt plus de pétrole ?
Source : Roland Berger.
FRANCE
Revue annuelle de la condition militaire
Source : La Documentation française.
TECHNOLOGIE
L'avenir digital de la Chine, Taïwan et Hongkong
Source : comScore.

9,7 milliards de dollars
C'est, jusqu'ici, ce qu'a coûté le sauvetage du constructeur automobile General Motors au contribuable américain, sauvé de la faillite en 2009. L'Etat américain avait volé au secours du géant automobile au terme d'un plan de sauvetage de 49,5 milliards de dollars. Le Trésor avait octroyé des prêts à GM, ensuite transformés en participation pour un montant de 60 % de son capital. Depuis, le Trésor a procédé à plusieurs mises en vente de ses parts. Les titres du constructeur automobile valaiet à l'époque
43,52 dollars, contre 36,03 dollars hier soir.

CAC 40

12:16 30/10/20134 301,73 + 0,55 %
Intraday
Voir la fiche complète
PALMARES CAC 40
 Libell?bsp; Cours  Variation 
 RENAULT  65,690  + 2,59 % 
 ARCELORMITTAL  11,635  + 2,42 % 
 SANOFI  77,340  + 2,17 % 
 EADS  50,150  + 1,66 % 
 MICHELIN  77,910  + 1,47 % 
 VIVENDI  18,650  - 0,61 % 
 AIR LIQUIDE  100,650  - 0,64 % 
 L'OREAL  127,900  - 0,66 % 
 TECHNIP  87,120  - 0,95 % 
 DANONE  55,180  - 1,02 % 
Voir tout le palmarès
Cliquez ici !
Cliquez ici !
VALEUR DU JOUR

LVMH

12:01 30/10/2013141,150 € + 0,68 %
Intraday
Voir la fiche complète
DEVISES ET MATIERES PREMIERES
 Libell?bsp; Heure  Cours  Variation 
 EUR/USD  12h16  1,3761  + 0,09 % 
 PETROLE  11h05  109,43  + 0,39 % 
 OR  15h12  1 349,25  - 0,86 % 
INDICES
 Libell?bsp; Heure  Cours  Variation 
 CAC 40  12h16  4 301,73  + 0,55 % 
 DJ30  16h02  15 680,41  + 0,72 % 
BLOG
Les énergiciens voient rouge avec le vert
"Le marché commun de l'énergie fait-il la part trop belle aux sources d'énergies renouvelables ? C'est ce que pensent les neuf énergéticiens auditionnés au Parlement européen en septembre dernier. Selon eux, atteindre 20 % d'énergie d'origine renouvelable dans la consommation finale d'énergie de l'UE d'ici 2020 aurait des répercussions négatives sur le secteur de l'énergie électrique : détérioration des résultats financiers des énergéticiens et de la sécurité d'approvisionnement en électricité. On ne peut nier que depuis la fin des années 1990, la politique de l'UE en faveur des SER est très active dans ce secteur. Les instruments suggérés par la Commission européenne (CE) aux Etats membres pour atteindre l'objectif des 20 % sont nombreux (voir la directive 2009/28/CE) : tarifs d'achat garantis de l'électricité produite à partir de SER, crédit d'impôt… Aussi, en 2011, l'ensemble de ces mesures a-t-il permis à l'UE-27 d'atteindre 22 % d'électricité produite à partir de SER, hydroélectricité incluse (Eurelectric, 2012).

En quoi cette politique porte-t-elle préjudice aux producteurs historiques et à la sécurité d'approvisionnement ? Rappelons quelques faits stylisés de la consommation et du pilotage de la production d'électricité. La consommation est en moyenne plus faible la nuit (période dite de "base") qu'en journée où elle passe par un ou deux pics (périodes appelées "pointes"). L'électricité n'étant pas stockable, le moyen le moins coûteux de répondre au passage base-pointes est d'utiliser les centrales selon leur "ordre de mérite". (…)"
Lu sur le blog de l'OFCE
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Ecotaxe : l'impôt maudit
Le Figaro économie : Castorama et Leroy Merlin autorisés à ouvrir le dimanche
The Financial Times : Il est temps de faire les comptes alors que la facture pour mauvaise conduite des banques gonfle
The Wall Street Journal : Rabobank écope d'une amende, son dirigeant est remercié à cause du Libor

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire