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vendredi 29 novembre 2013

A Paris, Mélenchon tend la main aux déçus du hollandisme

A Paris, Mélenchon tend la main aux déçus du hollandisme




Jean-Luc Mélenchon a lancé vendredi soir la campagne municipale parisienne de la tête de liste Danielle Simonnet en demandant aux militants d'"accueillir, sans donner de leçons" les socialistes "désespérés" par la politique de François Hollande.
Devant un bon millier de personnes, selon les organisateurs, réunis salle Japy (Paris XIe), drapeaux rouges du Front de gauche à la main, l'ex-candidat à la présidentielle a tenté de recréer la dynamique de sa campagne de 2012, en soulignant "la continuité politique" avec les municipales de mars 2014.
Encore faut-il, a-t-il déclaré dans un discours de plus d'une heure, "le vérifier numériquement". "Si vous êtes capables de remobiliser, vous serez de 15 à 20% le soir du premier tour et vous aurez les clés de Paris", faisant la décision, a-t-il dit. Dans la capitale, 110.000 voix s'étaient portées sur son nom.
Les communistes ayant finalement choisi une alliance d'emblée avec la socialiste Anne Hidalgo, M. Mélenchon a réaffirmé en ces termes son attachement à l'union avec le PC: "Imaginez-vous ce que serait la gauche aujourd'hui dans ce pays s'il n'y avait pas le Front de gauche!".
Parlant des socialistes, Jean-Luc Mélenchon a déclaré à l'auditoire: "accueillez, accueillez les milliers de socialistes totalement désespérés, accueillez sans donner des leçons, le passé est le passé".
Soulignant que des listes communes du Front de gauche et de militants de Europe Ecologie-Les Verts ont été mises sur pied dans "plus de 40 villes", le député européen a ajouté: "du moment que vous êtes d'accord pour combattre l'austérité, alors vous êtes les bienvenus, sans condition".
Dans le même sillon, Danielle Simonnet, 42 ans, s'était adressée "aux électeurs socialistes qui ne sont pas d'accord et se disent qu'on n'a pas viré Sarkozy pour que la même politique se poursuive!".
"Paris est trop cher, Paris est une ville inégalitaire et il n'y a aucune fatalité à cela", a déclaré cette ancienne militante du PS âgée de 42 ans. Elle a surtout insisté sur les conditions de vie. "Concrètement, on ne peut plus se loger à Paris", où "on a divisé par trois le nombre de logements populaires à Paris".


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