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mercredi 26 février 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , mercredi 26 février 2014


L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , mercredi 26 février 2014

                                                        (Sources le Monde )
Airbus : bons résultats 2013, perspectives 2014 rassurantes
Airbus Group (ex-EADS) a confirmé mercredi son objectif d'amélioration de sa rentabilité après de nouveaux résultats exceptionnels en 2013, marqués par un bond de 22 % du bénéfice net et de 21 % du résultat opérationnel. Le bénéfice net s'est élevé à 1,5 milliard d'euros l'an dernier, malgré des charges non récurrentes. Le groupe a ainsi passé une charge exceptionnelle de 434 millions d'euros pour des surcoûts associés à la production des premiers exemplaires de l'A350, qui doit entrer en service à la fin de l'année. Il a également passé une provision de 292 millions d'euros pour la restructuration de la division Defence and Space. Celle-ci regroupe les anciennes divisions Astrium (espace), Cassidian (défense) et l'activité d'avions militaires Airbus Military jusque-là rattachée à la division Airbus. Le résultat opérationnel s'est affiché quant à lui à 3,6 milliards d'euros, en hausse de 21 %. Le chiffre d'affaires a augmenté de 5 % à 59,3 milliards, sous l'effet de la hausse des livraisons d'avions commerciaux et des premières livraisons du nouvel avion de transport militaire A400M. C'est toujours l'avionneur Airbus qui emmène les résultats du groupe, et qui gonfle son carnet de commandes. La demande est telle qu'Airbus a décidé d'accélérer la cadence de production de ses moyen-courriers A320 de 42 par mois actuellement à 46 au deuxième trimestre 2016. "2013 a été une année importante et riche en événements pour le groupe, notamment par la métamorphose de sa gouvernance, de la structure de son actionnariat et de sa stratégie. Sur le plan commercial et opérationnel, nous avons à nouveau augmenté notre chiffre d'affaires et notre rentabilité, et enregistré un nombre record de livraisons d'appareils. Nous avons également réalisé le premier vol de l'A350 XWB, et livré les premiers A400M", a déclaré Tom Enders, PDG (CEO) d'Airbus Group.
Le communiqué indique aussi notamment que : "Pour fonder les perspectives de l'entreprise en 2014, Airbus Group table sur des taux de croissance de l'économie mondiale et du trafic aérien international conformes aux prévisions indépendantes qui prévalent et sur l'absence de perturbation majeure. En 2014, le nombre des livraisons d'Airbus devrait être similaire à celui de 2013, en tenant compte de la livraison des premiers A350 XWB. Le nombre de commandes brutes devrait être supérieur aux livraisons. En 2013, les livraisons d'avions de série d'Airbus ont progressé pour atteindre 626 appareils (2012 : 588 appareils, dont trois A330 non comptabilisés dans le chiffre d'affaires). Airbus Military a livré 31 appareils (2012 : 29 appareils)."
Reprise en zone euro : révision à la hausse
Bruxelles a annoncé mardi la révision à la hausse des prévisions de croissance en zone euro. Elle est un peu plus forte que prévu cette année, avec une croissance de 1,2 % qui accélèrera en 2015 à 1,8 %, selon les nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne publiées mardi. Ces nouvelles prévisions représentent une révision à la hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport à des prévisions faite à l'automne 2013. Autre signe de bon augure pour les acheteurs de la devise européenne, le risque de voir l'Europe basculer dans la déflation est "marginal", a estimé mardi la Commission européenne en publiant ces prévisions, où elle table sur une inflation peu élevée, de 1,0 % cette année et de 1,3 % l'an prochain.
Ces commentaires atténuaient quelque peu les attentes d'un éventuel abaissement du taux directeur par la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion le 6 mars, une mesure de nature à peser sur la valeur de la devise. La baisse du taux directeur constitue la principale arme dont dispose une banque centrale pour contrer un ralentissement de la hausse des prix et il rend une monnaie moins rémunératrice donc moins attrayante pour les investisseurs spéculatifs.
Les Français pessimistes
La situation économique de la France va s'aggraver cette année, selon 67 % des Français qui, dans leur grande majorité, font dans ce contexte confiance aux PME pour "proposer des solutions constructives", indique un sondage Ipsos diffusé mercredi matin. Ainsi, selon 36 % des personnes interrogées, la situation va même"beaucoup s'aggraver", tandis que 23 % estiment qu'elle va s'améliorer, précise ce sondage de l'institut Ipsos et l'agence Comfluence, réalisé pour l'OFOP (Observatoire des fédérations et des organisations professionnelles). "Dans ce contexte", 67 % des Français, font "confiance"aux PME "pour proposer des solutions constructives pour faire face à la crise", loin devant d'autres entités. 
Quarante-quatre pour cent font confiance aux fédérations professionnelles, représentant les entreprises d'un secteur donné, 30 % aux syndicats de salariés, 27 % aux grandes entreprises, 24 % aux organisations patronales. Vingt-quatre pour cent font confiance à l'Union européenne et 20 % au gouvernement. 
Echapper à l'impôt : une pratique des grandes sociétés américaines
De nombreuses grandes sociétés américaines fortement bénéficiaires n'ont pas ou peu payé d'impôt sur les sociétés pendant la période de cinq ans entre 2008 et 2012, selon une étude publiée mardi par le groupe Citizens for Tax Justice. Cette association a étudié 288 sociétés bénéficiaires parmi les 500 plus grosses du classement établi par le magazine Fortune pour affirmer que 26 d'entre elles, dont l'avionneur Boeing, le conglomérat General Electric et ou l'opérateur télécoms Verizon Communications, n'ont pas acquitté l'impôt sur les sociétés au niveau fédéral sur ces cinq ans. Toujours sur ces 288 entreprises rentables, affirme Citizens for Tax Justice (CTJ), 111 n'ont pas payé l'IS sur au moins l'un des cinq exercices concernés. Le républicain Dave Camp, qui dirige la commission des taxes à la Chambre des représentants, doit dévoiler mercredi un projet de réforme fiscale — le code fiscal n'a pas été sérieusement modifié depuis vingt-sept ans — mais de nombreux observateurs s'attendent à ce que ses propositions restent lettre morte. Peu d'élus ont intérêt à une réforme fiscale, compte tenu des innombrables niches fiscales dont bénéficient les particuliers et les entreprises aux Etats-Unis. Selon Robert McIntyre, directeur de Citizens for Tax Justice et principal auteur de l'étude, les plus grandes entreprises américaines sont très loin de payer le taux effectif de l'impôt sur les sociétés qui se montent à 35 % aux Etats-Unis. 
Par ailleurs, la banque Credit Suisse a secrètement et activement recruté des milliers de clients aux Etats-Unis pour les aider à soustraire des revenus au fisc américain, décrit dans un rapport cinglant une commission d'enquête du Sénat américain.
TEXTOS
Ukraine : le FMI va probablement envoyer une équipe de conseillers techniques pour aider les nouvelles autorités à Kiev après la chute du président Ianoukovitch, a déclaré mardi la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. La monnaie ukrainienne, la hryvnia, a chuté mercredi à un plus bas historique, atteignant 10 pour un dollar.
Emploi : le ministre du travail Michel Sapin a dit à l'AFP vouloir"moins de chômeurs à la fin de l'année" 2014, mercredi, à quelques heures de la publication des premiers chiffres cette année des demandeurs d'emploi, portant sur janvier.
Argentine : Buenos Aires s'est réjouie mardi de l'approbation par la compagnie pétrolière espagnole Repsol de la proposition
d'indemnisation présentée par Buenos Aires, après la nationalisation d'YPF, filiale de Repsol, en 2012. Repsol a validé mardi un accord final pour une compensation financière de 5 milliards de dollars. 
Bouygues : l'action du groupe de BTP s'affichait en forte hausse mercredi matin à la Bourse de Paris, tirée par les résultats annuels du groupe diversifié, qui voit notamment sa filiale Bouygues Telecom revenir dans le vert en 2013. Bouygues Telecom a dévoilé mercredi une offre triple-play (Internet, téléphonie fixe, télévision) à
19,99 euros par mois,
nettement inférieure aux prix du marché.
JPMorgan : la banque américaine a annoncé mardi qu'elle allait supprimer
5 000 emplois nets cette année, notamment dans l'activité de détail, selon un document publié en marge d'une journée de présentation aux investisseurs. Elle comptera 260 000 salariés fin 2014, contre 265 000 au 31 décembre 2013.
GM : le constructeur automobile américain va rappeler près de
850 000 véhicules en plus aux Etats-Unis pour un défaut au niveau de la clé de contact, a-t-il annoncé.
POINTS MARCHÉS
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+ 1,8 %
La croissance du produit intérieur brut (PIB) au Royaume-Uni en 2013 a été revue à la baisse à 1,8 %, contre une estimation initiale de 1,9 %, selon une deuxième estimation officielle publiée mercredi. La croissance du seul quatrième trimestre a, en revanche, été confirmée à 0,7 %, conformément aux attentes des économistes, selon des chiffres annoncés par l'Office national des statistiques dans un bulletin.
"Le plan économique du gouvernement fonctionne, mais, comme le chancelier (de l'Échiquier George Osborne) l'a dit la semaine dernière, la reprise n'est pas encore assurée", a commenté un porte-parole du ministère des finances.
"Le budget présenté le mois prochain fera plus pour soutenir les investissements et les exportations", a-t-il indiqué. Le nouveau budget sera présenté par le ministre conservateur George Osborne le 19 mars. "La seconde estimation du PIB du quatrième trimestre fournit de nouvelles preuves que la reprise est désormais mieux équilibrée et donc plus soutenable", a commenté pour sa part Samuel Tombs de Capital Economics.
Si le chiffre de la croissance trimestrielle a été globalement inchangé, le détail montre une importante contribution des investissements des entreprises, a-t-il en effet observé.

CAC 40

12:09 26/02/20144 403,85 PTS -0,24 %
PALMARES CAC 40
 Libellé  Cours  Variation 
 BOUYGUES 30,91 €  +2,2 % 
 VALLOUREC 38,10 €  +1,24 % 
 SANOFI 75,28 €  +1,02 % 
 CAP GEMINI 57,66 €  +0,59 % 
 GEMALTO 82,27 €  +0,49 % 
 KERING 151,25 €  -1,08 % 
 SAINT GOBAIN 42,96 €  -1,12 % 
 EDF 28,34 €  -1,37 % 
 LVMH 135,00 €  -1,71 % 
 SOLVAY 109,05 €  -3,07 % 
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VALEUR DU JOUR

AIRBUS GROUP

12:09 26/02/201453,12 € +0,02 %
DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 Euro - Dollar US 12h08  1,37 $  -0,03 % 
 Pétrole Brent 12h09  109,28 $  -0,21 % 
 Or 12h08  1 339,74 $  -0,08 % 
INDICES
 Libellé  Heure  Cours  Variation 
 CAC 40 12h09  4 403,85 PTS  -0,24 % 
 Dow Jones 22h45  16 179,66 PTS  -0,17 % 
BLOG
Vivendi et les paysans des télécoms
Fibre Optique (Cyril-CC BY 2.0)On ne peut pas s'inquiéter de la capacité d'investissement des opérateurs télécoms français et se réjouir d'une opération de concentration financée par la dette. C'est pourtant ce qui se dessine.

Le petit Numericable (1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires) projette de racheter le gros SFR (10,2 milliards d'euros).

En cette saison de Salon de l'agriculture, c'est un peu comme l'histoire de ces deux gros propriétaires qui veulent mettre de l'ordre dans leur exploitation. Jean-René et Vincent ont décidé de vendre leur élevage bovin pour se concentrer sur leurs terres céréalières.

Il est vrai que ce n'est pas tout à fait le même métier, même si tous se retrouvent au Salon, qui se tient jusqu'au 2 mars à la porte de Versailles, à Paris. Sur leur stand, nos maquignons sont tout occupés à faire briller le poil de leurs bœufs charolais et salivent déjà à l'odeur de l'argent frais qu'ils comptent en tirer.

Patrick, le petit éleveur sans le sou que toute la confrérie méprisait il y a encore peu, se montre intéressé. Il a le vent en poupe et n'a pas froid aux yeux.

Pas sûr qu'il ait les moyens de développer un si grand élevage. Mais, si Jean-René et Vincent en tirent un bon prix, ce n'est plus leur problème.

Vendre plus cher

En bons paysans, ils se ravisent pourtant. Ils savent que valoriser ses terres ne se fait pas en un jour. C'est eux qui rachètent l'exploitation de Patrick.

En profitant de son infrastructure pour la reproduction, ils n'auront plus besoin d'acheter les veaux. L'argent économisé permettra de développer plus vite leur élevage et de le vendre plus cher à un prochain Salon.

Dans la vraie vie, on ne sait pas si Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi, et Vincent Bolloré, son successeur désigné, goûtent les allées de la plus grande ferme de France. Ils semblent décidés à vendre SFR rapidement pour concentrer Vivendi sur les médias avec le groupe Canal+.

Le projet de mariage avec le câblo-opérateur Numericable fait du sens, puisque ce dernier possède une infrastructure (le réseau de fibre) qui lui fait défaut. Mais le montage financier apparaît très tendu...
Lu sur Pertes et profits

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : La France contrainte de faire encore plus d'économies
Le Figaro économie : Déficits : Bruxelles conteste les prévisions de Paris
The Wall Street Journal : Dur revers pour le bitcoin
Financial Times : Credit suisse a aidé l'évasion fiscale de plus de 22 000 clients américains
ÉTUDES
TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION
Les TIC dans les microentreprises à la fin de 2012
Source : Insee.
DIVERS (1)
L'égalité pour les femmes migrantes
Source : ministère des droits des femmes.
EUROPE
Le nouveau visage du guidage de la BoE
Source : Crédit agricole.
DIVERS (2)
Evaluer le lien entre les prix et la stabilité financière
Source : OFCE.


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