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samedi 31 mai 2014

Anthologie des cruautés politiques : un tueur nommé Chirac (Jacques)

Anthologie des cruautés politiques : un tueur nommé Chirac (Jacques)



                              Atlantico.fr/Jacques Santamaria - Anthologie des cruautés politiques : un tueur nommé Chirac (Jacques)
« Un faux gentil, un vrai méchant, le plus rancunier de tous. » En privé, sans trop se cacher, c’est le jugement acerbe porté parNicolas Sarkozy sur son prédécesseur. Un jugement abrupt, mais controversé, tant la personnalité complexe de Jacques Chiracdonne lieu à des analyses, à des commentaires, à des réactions pour le moins divergentes. Chirac, c’est l’eau et le feu, la carpe et le lapin, un mélange de bonapartisme et de social-démocratie. C’est la séduction et la brutalité, la gentillesse et la menace, la fidélité en amitié et le cynisme à l’état pur. Une somme de contradictions. Un sacré animal politique, un président curieusement peu rassembleur dans ses différents gouvernements, en 1995 comme en 2002, un radical corrézien, simultanément pourfendeur de la fracture sociale et de l’immigration clandestine. Un chef d’Etat singulier, dont l’histoire retiendra l’admirable discours du Vél’ d’Hiv’ et le niet courageux à l’intervention américaine en Irak. Un responsable qui a nourri les haines, en particulier dans son camp. Prêt à tout, féroce (« Giscard, c’était Louis XV, Mitterrand le XIXe siècle »), parfois même sectaire et vraiment revanchard. Une ambition politique qui, des années 1970 jusqu’à son départ de l’Elysée, en 2007, se forgera et se construira contre un petit nombre d’adversaires bien choisis. Chaban, Giscard (voir : Chirac-Giscard), Balladur, Sarkozy : c’est, par ordre chronologique, le carré des vrais ennemis. Ceux qu’il va combattre, ceux qui l’accusent ou qu’il accuse de trahison, ceux contre lesquels il va ferrailler et batailler pendant des années. Ceux à propos desquels il employait fréquemment son expression préférée, son injure suprême : « Ce n’est pas convenable. » Celles et ceux, sur la scène internationale, contre lesquels il (...)lire la suite sur Atlantico

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