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vendredi 30 mai 2014

La restructuration de Siemens concernera 11.600 postes

La restructuration de Siemens concernera 11.600 postes




MUNICH (Reuters) - Le président du directoire de Siemens a déclaré que 11.600 postes seraient concernés par le plan de restructuration qu'il a annoncé au début du mois avec pour objectif un milliard d'euros d'économies par an.
Joe Kaeser a entrepris, dans le cadre de ce plan stratégique intitulé "Vision 2020", de supprimer plusieurs échelons d'encadrement au sein du groupe. Celui-ci devrait ainsi être réorganisé en neuf divisions, appelées à remplacer l'organisation actuelle qui croise divisions sectorielles et géographiques.
Les activités de santé du groupe devrait en outre être gérées séparément et la filiale de prothèses auditives introduite en Bourse.
Lors d'une réunion d'investisseurs à New York jeudi, Joe Kaeser a été prié de détailler pour la première fois son plan d'économies, notamment en termes d'impact sur les effectifs.
"Nous en terminons avec les quatre secteurs; 7.600 personnes travaillent dans la coordination des secteurs, pour coordonner un échelon intermédiaire qui disparaît. Et 4.000 autres personnes faisaient de l'analyse régionale, ce qui n'est plus nécessaire", a-t-il expliqué.
Interrogé sur ces chiffres vendredi, un porte-parole de Siemens a répondu que toutes les personnes dont les postes ont été évoqués par Joe Kaeser jeudi ne seraient pas licenciées. Il a ajouté que le plan d'économies précédent du groupe, lancé en 2012, concernait 15.000 postes mais ne s'était traduit au final que par 4.000 suppressions d'emploi.
Siemens emploie 360.000 personnes dans le monde, dont un tiers environ en Allemagne.
"A ce stade, Joe Kaeser a simplement déclaré combien de postes allaient être affectés par la restructuration de l'organisation", a dit un porte-parole de Siemens par voie de courrier électronique. "Mais retirer des postes à une activité ne signifie pas forcément les supprimer."
Joe Kaeser, dont le prédécesseur, Peter Löscher, avait été poussé dehors après plusieurs avertissements sur les résultats, pourrait s'efforcer de rassurer sur l'emploi au moment où le groupe prépare une offre sur Alstom face à celle de l'américain General Electric.
"Le chiffre qui circule n'a pas été discuté avec nous", a dit une porte-parole du syndicat IG Metall vendredi. "Nous attendons les discussions."

(Noah Barkin et Jens Hack, Benoit Van Overstraeten et Marc Angrand pour le service français, édité par Marc Joanny)

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