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mercredi 25 juin 2014

Laurent Gbagbo règle ses comptes avec Sarkozy et Hollande

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Laurent Gbagbo règle ses comptes avec Sarkozy et Hollande

Dans son livre "Pour la vérité et la justice", qui sort le 26 juin, l'ancien président ivoirien se lâche sur les hommes politiques français.

                           L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale, le 19 février 2013 à La Haye (Pays-Bas).
L'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale, le 19 février 2013 à La Haye (Pays-Bas). (MICHAEL KOOREN / AFP)
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Sarkozy : "Chez lui, à la place des idées, il y a l'arrogance." Hollande : "Je n'en ai jamais rien attendu, et je n'en attends rien." Depuis sa prison de La Haye (Pays-Bas), où il attend son procès pour crimes contre l'humanité, Laurent Gbagbo n'est pas tendre avec les politiques français. Dans son livre Pour la vérité et la justice(éditions du Moment), à paraître le 26 juin, l'ancien président ivoirien livre une part de sa stratégie de défense à venir, ne serait-ce que dans le sous-titre de son livre,"Côte d'Ivoire : révélations sur un scandale français".
Le Point publie des extraits du livre, lundi 23 juin. Laurent Gbagbo assure notamment avoir financé la campagne présidentielle de Jacques Chirac en 2002 :"C'était en 2001, je pense. Villepin et Robert Bourgi m'ont demandé de cracher au bassinet pour l'élection en 2002 en France. (...) C'était le prix pour avoir la paix, en Françafrique. J'ai eu une entrevue avec Chirac, tout s'est très bien passé, il m'a raccompagné, il était très amical, et il m'a dit en me tapant sur l'épaule, sur le perron : 'Je ne suis pas un ingrat.'"

Les socialistes "ont un complexe"

L'ancien président ivoirien s'attaque ensuite aux dirigeants français actuels :"François Hollande, il venait me voir à mon hôtel chaque fois que j'étais à Paris. Je n'en ai jamais rien attendu, et je n'en attends rien. (...) Les socialistes français ont un complexe… Ils veulent faire croire qu'ils gouvernent comme la droite."
Sur Nicolas Sarkozy, Laurent Gbagbo raconte : "Je n'avais donc aucun a priori négatif. Il a quitté l'aire réservée aux cinq membres du Conseil de sécurité dès qu'il m'a vu, et il est venu me serrer la main. 'Président, ces élections, vous les faites quand ?' (…) La discussion s'est arrêtée là. Chez lui, à la place des idées, il y a l'arrogance."

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