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jeudi 26 juin 2014

Pour DSK, la moitié des ministres du gouvernement Valls sont «des brêles»

Pour DSK, la moitié des ministres du gouvernement Valls sont «des brêles»


POLITIQUE - L'ancien patron du FMI sort les griffes...
Il a beau avoir quitté la scène politique française, DSK ne se prive pas de la critiquer avec férocité. L'ancien patron du FMI, qui se rêvait président de la République avant le «crash» du Sofitel à un an de l'élection suprême, ne tresse guère de louanges à l'égard de l'exécutif et notamment de François Hollande.
Selon les confidences recueillies cette semaine par Le Point auprès des proches de DSK, celui qui s'est reconverti dans une fructueuse carrière de banquier d'affaires estime que les chances de survie du gouvernement face à la crise sont très limitées pronostiquant, dès juillet 2012 «une dissolution en 2015», d'après le socialiste Julien Dray.
Clémence pour Valls
Pour DSK, «le gouvernement de Hollande aurait été parfait pour le début des années 80, quand la crise était encore gérable. Mais par grand vent…». Et même s'il est assez clément avec le Premier ministre Manuel Valls qui «veut faire», «peut faire», il «n'est pas tout seul. Avec Hollande, ils sont deux dans la même cuisine gouvernementale, l'un tient le sel, l'autre le poivre. Hollande s'implique trop dans le quotidien, Manuel Valls n'a pas d'espace. Il est ficelé dans un gouvernement composé par Hollande dont la moitié sont des brêles. Il n'a pas fait le gouvernement qu'il voulait.»
Et DSK n'est pas tendre du tout non plus avec les frondeurs de la majorité qui s'opposent notamment au pacte de responsabilité sous prétexte de cadeaux fait aux entreprises. «Je ne connais pas un pays en Europe où une force politique lourde, qui va des communistes à l'aile gauche du PS, soit dans cette crispation, ce refus d'une économie intégrée dans la mondialisation. Le résultat est dramatique à terme», estime un DSK, «heureux et débordé», «rarement à Paris» et «libre».

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