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jeudi 31 juillet 2014

VIDEO. Commémorations Jaurès: un accueil houleux pour Cambadélis

VIDEO. Commémorations Jaurès: un accueil houleux pour Cambadélis


Des militants communistes ont réservé un accueil houleux au premier secrétaire du Parti socialiste ce jeudi, lors de l'hommage à Jean Jaurès, cent ans après sa mort.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a reçu ce jeudi midi un accueil houleux de la part de militants communistes criant à la "trahison" à son arrivée à la Taverne du Croissant, à Paris, où Jean Jaurès fut assassiné il y a cent ans. "Trahison!", sifflets, huées, une pancarte interpellant "Hollande, tu as trahi Jaurès" : le responsable socialiste a éprouvé quelques difficultés à franchir l'entrée de l'établissement au milieu d'une centaine de militants communistes remontés.
Jean-Christophe Cambadélis avait déposé juste auparavant une gerbe de roses rouges au pied de la façade, qui est venue rejoindre les bouquets déjà nombreux des admirateurs de l'ancien responsable socialiste; dont la gerbe déposée un peu plus tôt parFrançois Hollande. Les militants communistes avaient écouté auparavant une allocution de Patrick Le Hyaric, le directeur de l'Humanité, le quotidien fondé par Jean Jaurès. Et certains avaient choisi d'attendre le premier secrétaire du PS, bien décidés apparemment à dire le fond de leurs pensées sur les socialistes, des "traîtres" à leurs yeux.
Pour Cambadélis, c'est "une poignée d'excités"
"C'est avec beaucoup de tristesse qu'on dit encore une fois: ils (les socialistes) ont trahi", lance un militant, Alain Fresko, en citant notamment l'exemple de 1914 où les socialistes, souligne-il, ont voté les crédits de guerre. "Dire (comme Manuel Valls) que Jean Jaurès aurait signé le Pacte de responsabilité, ajoute-il, c'est n'importe quoi". "Ca touche largement le plancher", s'exclame à ce propos Patrick Le Hyaric. "Comment pouvoir dire des choses comme cela d'un homme qui a tout fait précisément pour la justice sociale. Et la justice sociale, c'était (pour Jean Jaurès) une autre répartition des richesses".

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