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mardi 30 septembre 2014

L'ECONOMIE à MI - JOURNEE , mardi 30 septembre 2014

L'ECONOMIE à MI - JOURNEE , mardi 30 septembre 2014

                                                              Sources le MONDE 


La dette française dépasse 2 000 milliards d'euros
La dette publique hexagonale s'est établie à
2 023,7 milliards d'euros à la fin du 2e trimestre, dépassant pour la première fois les 2 000 milliards, a annoncé mercredi l'Insee. Rapportée à la richesse nationale, cette dette brute, mesurée selon les critères du traité de Maastricht, atteint 95,1 % du PIB, soit 1,1 point de plus qu'au trimestre précédent. Par rapport à la fin du premier trimestre, la dette publique brute a augmenté de 28,7 milliards d'euros. Cette hausse est imputable à l'Etat, dont la contribution à la dette a progressé de 35,2 milliards d'euros, tandis que celle des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a diminué. Après cette publication, le gouvernement a rappelé avoir largement hérité de cette situation d'endettement croissant. Au ministère des finances, on souligne que la dette a doublé entre 2002 et 2012, passant de 930 à 1 860 milliards d'euros, dont 600 milliards entre 2007 et 2012."La politique menée par (l'actuel) gouvernement, qui repose à la fois sur un assainissement des finances publiques avec un programme d'économies et sur une stratégie de croissance avec le crédit d'impôt compétitivité emploi 
et le pacte de responsabilité, doit permettre de stopper la croissance de la dette", assure Bercy. "La France bénéficie ainsi de la confiance des investisseurs, ce qui permet à l'Etat mais aussi aux entreprises et aux particuliers d'emprunter à des taux très bas", ajoute Bercy.
La consommation des ménages en biens a augmenté de 0,7 % en août, après avoir reculé d'autant en juillet, selon l'Insee, qui a dans le même temps révisé à + 0,8 % le chiffre de juin contre + 0,9 % annoncé précédemment. Les onze économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne une baisse de 0,2 % en août après une baisse de 0,3 % en juillet. Le repli de la dépense en produits alimentaires contribue principalement à la baisse en juillet. 
Athènes prêt pour l'inspection
La Grèce a balisé le terrain pour que l'audit de l'Union européenne et du Fonds monétaire international qui débute mardi à Athènes soit le dernier de quatre années d'une supervision rigoureuse par ses créanciers internationaux. Mais la "troïka" UE-BCE-FMI va d'abord regarder de près la réalité économique du pays, rendant"précoces" les déclarations appuyées du gouvernement sur sa volonté d'émancipation, juge Napoleon Maravegias, professeur d'économie à l'université d'Athènes. En principe, Athènes doit recevoir d'ici à décembre 1,8 milliard d'euros, dernière tranche des prêts européens du deuxième plan d'assistance internationale décidé en février 2012, après que le premier plan déclenché en 2010 n'avait pas suffi à éloigner le spectre de la faillite. Au total, 240 milliards de prêts UE-FMI auront été débloqués en quatre ans sous condition d'une austérité drastique et de réformes structurelles, qui se poursuivent.
L'audit qui débute mardi est le cinquième du second programme d'aide et théoriquement le dernier sous cette forme, puisqu'une fois l'UE désengagée, seul le FMI financera encore la Grèce jusqu'au printemps 2016. Alors que l'hypothèse d'un troisième plan d'aide prévalait il y a six mois encore à Bruxelles, Athènes n'a désormais plus qu'une phrase à la bouche : "l'ère des programmes d'assistance est terminée", comme l'a déclaré cette semaine le ministre des finances Guikas Hardouvelis.
Les hommes plus au chômage, les femmes plus à temps partiel
Selon la "Photographie du marché du travail en 2013" de l'Insee, la situation des hommes s'est fortement dégradée depuis 2011 en métropole, leur chômage augmentant de 1,5 point pour s'établir à 10 % en 2013. Ce taux est désormais supérieur à celui observé chez les femmes
(9,7 %). Tous les actifs confondus, le chômage s'élève en moyenne à 9,8 % en 2013, en hausse de 0,4 point sur un an. Cela "masque toutefois une stabilisation en cours d'année", nuance l'Institut de la statistique. Les hommes sont aussi"un peu plus touchés que les femmes par le chômage de longue durée", selon l'étude : 4,1 % des hommes actifs sont chômeurs depuis un an ou plus, contre 3,9 % des femmes actives. En revanche, "près de 80 %" des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes. Parmi elles, 32,5 % "souhaitent travailler davantage".
Le chômage devrait continuer d'augmenter à la fin de 2014 et en 2015, mais l'assurance chômage, lourdement endettée, prévoit une stabilisation de ses déficits grâce aux nouvelles règles d'indemnisation. L'Unedic, organisme qui gère le régime chômage, a annoncé hier tabler sur 44 000 demandeurs d'emploi sans activité supplémentaires d'ici à la fin de l'année et sur 96 000 en 2015. Dans ce contexte, les députés socialistes réclameront entre "50 000 et
100 000 emplois aidés supplémentaires" lors de l'examen du projet de loi finances 2015, a indiqué lundi leur chef de file, Bruno Le Roux. 
Dynamisme de l'économie britannique
L'économie outre-Manche a enregistré une croissance de 0,9 % au deuxième trimestre, révisée par rapport à une estimation précédente de 0,8 %, selon les chiffres définitifs publiés mardi par l'Office des statistiques nationales(ONS). La croissance du premier trimestre a été revue en légère baisse à + 0,7 % au lieu de + 0,8 %. Sur un an, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est confirmée à 3,2 % au deuxième trimestre, comme attendu par les économistes, après 2,9 % (révisé de 3,0 %) en janvier-mars. L'activité a augmenté de 1,1 % dans les services, et de 0,7 % dans la construction. L'investissement des entreprises a augmenté de 3,3 % au deuxième trimestre pour afficher un bond de 11,0 % sur un an. Un responsable de l'ONS a souligné que ce chiffre était gonflé par la nouvelle méthodologie européenne qui comptabilise les dépenses de recherches comme un investissement plutôt que comme une consommation.
Avec ces révisions et le changement de méthodologie, le PIB britannique est maintenant supérieur de 2,7 % à son niveau d'avant la récession de 2008-2009. La Banque d'Angleterre prévoit une croissance de 3,5 % sur l'ensemble de l'année, ce qui constituerait la meilleure performance de l'économie britannique depuis une décennie.
TEXTOS
Espagne : la justice espagnole a suspendu lundi le référendum sur l'indépendance de la Catalogne, sans dissuader les nationalistes au pouvoir dans la région, qui poursuivaient les préparatifs du scrutin. Les aspirations à
l'indépendance ont pris de l'ampleur en Catalogne, dont les
7,5 millions d'habitants produisent 20 % de la richesse de l'Espagne, depuis qu'elle a vu en 2010 son statut d'autonomie, approuvé par référendum en 2006, amendé par la Cour constitutionnelle.Fitch a annoncé lundi avoir placé la notation de la Catalogne sous surveillance négative.
Apple : l'iPhone 6 pourra être commercialisé en Chine, Apple ayant reçu l'autorisation pour que le dernier-né de sa gamme de téléphones portables puisse être utilisé sur le réseau sans fil chinois.
Aéronautique :Boeing a confirmé une nouvelle étape de la consolidation de sa division défense, en délocalisant la majorité de ses activités hors de l'Etat de Washington vers d'autres villes des Etats-Unis.
nduelle : le bénéfice net annuel a plongé de 70 % à
15,2 millions d'euros, le fabricant de légumes ayant dû s'acquitter d'une amende de 30 millions d'euros auprès de Bruxelles pour entente sur les prix dans le secteur des champignons en conserve.
Japon : la consommation des ménages a encore reculé en août
(– 4,7 % sur un an), contrecoup d'une hausse de taxe le
1er avril, mais de façon  moins sévère qu'en juillet, où la chute avait été de
5,9 %. La production industrielle s'est repliée de 1,5 %, après un léger rebond en juillet (+ 0,4 %), a annoncé mardi le ministère de l'industrieCe recul est une mauvaise nouvelle pour le gouvernement de Shinzo Abe, qui a lancé une ambitieuse politique de relance.
Zone euro : l'inflation a ralenti en septembre à 0,3 %, son niveau le plus faible depuis octobre 2009, selon Eurostat. L'inflation s'élevait à 0,4 % en août et encore à 1 % il y a exactement un an.

POINTS MARCHÉS
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"La réalité, c'est que la dépense va encore progresser d'une vingtaine de milliards d'euros cette année. Un pays qui dépense
90 milliards d'euros de plus que
ses recettes chaque année est un pays qui se précipite vers d'immenses difficultés."
Gilles Carrez, le président UMP de la commission des finances de l'Assemblée, s'est alarmé lundi des déficits publics. Dans une interview à L'opinion, le député assure que "l'augmentation du déficit entre 2013 et 2014", résultat qu'il qualifie de"calamiteux", relève d'"une vraie faute professionnelle de la part du gouvernement".Inquiet de la "faiblesse des recettes fiscales", il prévoit notamment "une moins-value de 5 à
7 milliards d'euros par rapport à une prévision 2014" 
du résultat de l'impôt sur le revenu. "Nous ne pouvons plus accepter une dérive de
35 000 emplois d'agents publics locaux par an",
détaille M. Carrez. Il critique aussi "la généralisation du tiers payant pour les consultations de médecins", "une erreur profonde, comme l'a été en son temps la généralisation du tiers payant pour la consommation de médicaments, qui explique pour partie la surconsommation française". "La situation de notre pays en 2014 est infiniment plus grave qu'en 2012 et je crains qu'elle ne continue à se détériorer",dit-il encore. 

CAC 40

12:12 30/09/20144 395,95 PTS +0,87 %
PALMARES CAC 40
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 LEGRAND 40,74 €  -0,15 % 
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 VALEO 88,62 €  -1,16 % 
 RENAULT 57,24 €  -2,83 % 
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VALEUR DU JOUR

BONDUELLE

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DEVISES ET MATIÈRES PREMIÈRES
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 Euro - Dollar US 12h11  1,26 $  -0,65 % 
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 Or 12h11  1 209,75 $  -0,55 % 
INDICES
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BLOG

Jeremy Rifkin, l'Internet des objets et la société des Barbapapa
On savait depuis son livre sur la troisième révolution industrielle, mais cela se confirme avec son dernier livre (La Société du coût marginal zéro) que Jeremy Rifkin envisageait l'avenir radieux de la production et de la consommation d'objets de sa future société d'hyperabondance sur le mode de « l'Internet des objets » : des imprimantes 3D partout, permettant à chacun de produire à domicile ou dans de micro-unités d'innombrables objets matériels de la vie quotidienne, jusqu'à des « voitures imprimées », en étant guidé par des programmes en ligne (logiciels gratuits), moyennant divers matériaux de base, plastiques souvent, mais aussi « ordures, papier recyclé, plastique recyclé, métaux
recyclés ».

On a depuis longtemps L'INTERNET DE L'INFORMATION, mais deux autres grands réseaux viendraient s'y connecter pour former le système de production du futur. D'abord celui de l'énergie, où « des centaines de millions de personnes produiront leur propre énergie verte à domicile » (automobiles à piles à hydrogène, habitations à énergie positive…), et la partageront entre eux sur un « INTERNET DE L'ENERGIE », avec l'hydrogène partout comme moyen de stockage. Et enfin cet
« INTERNET DES OBJETS », qui aurait exactement la même propriété économique : à terme, un coût négligeable.

Ce système hypothétique d'abondance planétaire à coût très faible repose sur une hypothèse centrale sans laquelle il ne tient pas debout : les énergies (renouvelables) vont « devenir pratiquement gratuites » à terme. Aucun autre « spécialiste » que Rifkin ne dit cela dans le monde ! Tous disent que l'énergie restera chère, renouvelable ou pas, parce que certes le soleil et le vent sont gratuits, mais les panneaux photovoltaïques, les éoliennes, les réseaux électriques intelligents et toutes les autres techniques, exigent des matériaux, des métaux et des terres rares qui sont et seront chers, et même de plus en plus. Cela ruine le modèle techno-économique « hors sol » de Rifkin, aussi bien pour cette nouvelle production 3D que pour sa vision de robots prenant la place de l'essentiel du travail humain...
Lu sur le blog de Jean Gadrey (Alternatives économiques)
TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Prestations familiales : les économies qui fâchent
Le Figaro Economie : La démonstration de force des professions libérales
The Wall Street Journal : En Espagne, la Cour constitutionnelle bloque le vote sur l'indépendance de la Catalogne
Financial Times : Les Etats-Unis bientôt installés à la tête des plus grands producteurs de pétrole à la suite du boom du gaz de schiste
ÉTUDES
TRAVAIL (1)
Le dialogue social au seuil d'un renouveau
Source : Terra Nova.
TRAVAIL (2)
Les professions réglementées
Source : Inspection générale des finances.
REVENUS
Le positionnement sur l'échelle des niveaux de vie
Source : Insee.
DIVERS
Marché de l'art contemporain
Source : Artprice.


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