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vendredi 27 février 2015

Affaire Jean-François Chazerans : mettons un terme à cette folie !


Affaire Jean-François Chazerans : mettons un terme à cette folie !
26 février 2015 |  Par Alexandre Raguet.
Notre camarade Jean-François Chazerans a passé 8 heures en garde à vue, ce jeudi 26 février, au commissariat de police de Poitiers. Il ne devait pourtant être qu'entendu. Les enquêteurs en ont décidé autrement malgré la trentaine de personnes réunies devant le commissariat.
Le motif reste inchangé, Jean-François est inculpé pour « apologie d'actes de terrorisme ».
Comme nous l'avons déjà écrit, dit et répété (voir notamment la très bonne intervention des élus "Osons Poitiers" au dernier conseil municipal), Jean-François est connu pour ses engagements militants multiples contre le fascisme, contre l'extrême-droite, contre les discriminations et les intégrismes. Ces accusations sont diffamatoires et totalement infondées. Il doit être réintégré et ses quatre mois de suspension levés par le recteur, ainsi que l'enquête stoppée.
Mais il semblerait que la chasse aux sorcières continue, et que la police, comme le rectorat, souhaitent faire un exemple. Jean-François Chazerans n'est pas Charlie pour eux, tout le moins il n'est pas Charlie comme il faut, c'est-à-dire à la sauce « Union sacrée » !
Cette volonté de montrer l'exemple se place dans la continuité d'une politique de répression constante des mouvements sociaux, des militants, de celles et ceux qui pensent autrement que la « norme ».
Depuis les horribles attentats de Charlie Hebddo et le massacre antisémite à l'HyperCacher, le phénomène s'amplifie, c'est l'hystérie sécuritaire et la chasse à celles et ceux qui ne sont pas dans le rang ; y compris lorsqu'ils sont reconnus comme humanistes sincères et défendus de manière ultra-majoritaire par leurs collègues ou proches (comme les enseignants de son lycée, pour le cas Chazerans).
C'est de la responsabilité de tous les Charlies, de toutes celles et ceux qui marchaient pour la liberté d'expression, de se faire entendre. C'est la responsabilité de tout le mouvement social et politique, de s'organiser pour la relaxe de Jean-François, et contre toutes les mesures de répression.
Dans les jours qui viennent, nous devons être en mesure de répondre collectivement à cette attaque contre un homme, qui est une attaque contre nous toutes et tous.

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