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dimanche 30 août 2015

LA RENTRÉE DE LCP-AN, PAR MARIE-EVE MALOUINES, PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE

                                                             LCP Assemblée nationale

LA RENTRÉE DE LCP-AN, PAR MARIE-EVE MALOUINES, PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE

Le 30 août 2015 à 22h00 , mis à jour le 30 août 2015 à 22h08

                                

En juin dernier, j’ai pris mes fonctions à la présidence de LCP-An après y avoir été nommée par le Bureau de l’Assemblée un mois plus tôt. Mon audition par les membres de la commission chargée d’examiner les candidatures était publique. Pour mémoire, la voici :


                     

                                 Présidence de La Chaîne Parlementaire : l... par LCP


Mes orientations sont donc connues, mais je tiens à bien préciser mes intentions, par le biais de ce blog.
Je le redis une nouvelle fois, LCP-An n’est pas une chaîne d’information continue. Elle n’a pas à entrer en concurrence avec ces chaînes. Elle n’en n’aurait de toute façon pas les moyens financiers.
LCP-An n’ignore pas pour autant le travail de ces télévisions qui accordent une large place à la vie politique. LCP-An se positionne comme une chaîne complémentaire de l’actualité proposée par les médias d’info continue, en développant la présentation, l’explication et le décryptage de l’action parlementaire. Sur ce terrain, je suis convaincue que LCP-An, tout comme Public Sénat, a les moyens d’offrir une information pluraliste, de qualité et attractive.
Bien évidemment, ce virage ne s’effectuera pas en un jour. Je suis bien consciente du fait qu’il passe par l’acquisition d’autres réflexes rédactionnels avec de nouveaux formats.
Il y a dix ans, quand les chaînes d’infos n’avaient pas encore atteint leur maturité, LCP-An a inventé la retransmission en direct et en intégrale des grands discours ou événements internes à la vie des partis (primaires, universités d’étés, congrès, etc…) Elle était la seule à le faire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Créée il y a quinze ans, la Chaîne parlementaire-Assemblée elle aussi a mûri. Elle doit désormais revendiquer davantage son identité.
Dans une société française bousculée par la mondialisation, chahutée par la crise économique et financière, ébranlée par une crise politique que traduit notamment l’accroissement de l’abstention, alors que la presse est profondément perturbée par la révolution numérique, je suis totalement convaincue qu’une chaine parlementaire doit avant tout privilégier la présentation pluraliste et simple des éléments du débat, des propositions et de l’action politique.
Ce défi est à la fois modeste et immense.
Il impose des changements d’habitudes. À nous-mêmes, les personnels de LCP-An. À nos interlocuteurs politiques. À notre public, présent et futur. Nous ferons des choix rédactionnels. Ils seront parfois difficiles, imparfaits, mais toujours basés sur un objectif : privilégier le contenu du débat politique plutôt que son contenant.
Je suis persuadée qu’en sortant de la routine médiatique, nos efforts généreront d’autres habitudes citoyennes.
Telle est mon ambition.
Marie-Eve Malouines
Présidente-directrice générale de LCP-Assemblée nationale

(Photo : copyright LCP-An).


https://fr.wikipedia.org
Qui est MARIE-EVE MALOUINES  ?

Marie-Ève Malouines

Marie-Ève Malouines est une journaliste et écrivaine française, née le  à Karachi (Pakistan). Spécialiste de politique intérieure française depuis 1988 à Radio France, elle est nommée — le 6 mai 2015 — présidente de La Chaîne parlementaire pour un mandat de trois ans à compter du 8 juin 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et origines[modifier | modifier le code]

Marie-Ève Michèle1 Malouines est née le 23 mai 1961 à Karachi (Pakistan)2,3. Dans une interview donnée au quotidien Ouest-France en juin 2014, elle indique que son patronyme n'a pas de lien avec la ville de Saint-Malo, mais des origines antillaises de sa famille dont l'ancêtre était une esclave nommée Malvina4.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Radio-France[modifier | modifier le code]

Marie-Ève Malouines se spécialise dans le secteur de la politique intérieure française au bureau de Radio France. Elle débute à Marseille, à l'occasion des législatives de 1988 particulièrement suivies du fait des candidatures de Bernard Tapie et de Jean-Marie Le Pen dans la cité phocéenne. Elle rejoint ensuite la rédaction de France Inter en 1989, aux informations générales, avant d'intégrer le service politique en 1990. Après la présidentielle de 1995, elle est nommée au service politique de France Info, qu'elle dirige depuis 2004, tout en y assurant un éditorial tous les soirs depuis 2009 (dans le grand journal de 18h depuis septembre 2013).
En septembre 2008, elle lance sur France Info, à h 10, le premier « zapping » radio des déclarations politiques des invités des médias audio-visuels.

La Chaîne parlementaire[modifier | modifier le code]

Depuis 2008, Marie-Ève Malouines est vice-présidente de l'Association des journalistes parlementaires5.
Depuis septembre 2004, elle est co-animatrice de l'émission Questions d’info sur La Chaîne parlementaire Assemblée nationale (LCP-AN), interview en 45 minutes d'une personnalité politique sur l'actualité de la semaine, présentée par Frédéric Haziza de LCP-Assemblée nationale, avec Françoise Fressoz du Monde et Frédéric Dumoulin de l'AFP.
En 2015, elle est candidate à la présidence de cette chaîne6 où elle présente « un projet qui ouvre davantage la chaîne parlementaire aux jeunes en les faisant participer au débat démocratique »7.
Le 6 mai 2015, le bureau de l'Assemblée nationale la « désigne en qualité de Président-directeur général de La Chaîne parlementaire » et pour une durée de trois ans8,9. Elle a été choisie par l'Assemblée nationale pour remplacer Gérard Leclerc, qui occupait ce poste depuis 2009 et qui s'était porté candidat à sa succession9Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, qui avait soutenu la candidature de Marie-Ève Malouines, note dans son communiqué que « cette nomination place ainsi pour la première fois, une femme à la présidence de La Chaîne »10,11.
La Société des journalistes (SDJ) de LCP et le personnel de la chaîne de la présence ont fait part de leur inquiétude au sujet de la présence de seulement deux candidats pour la présidence de la chaîne12 — contre cinq à dix lors des éditions précédentes13. Marc Baudriller, journaliste de Challenges, estime que cette nomination « prend des allures de nomination soviétique » et explique que « personne n’a souhaité subir l’humiliation d’un échec dans une désignation jouée d’avance. Claude Bartolone répète en effet en privé depuis des semaines qu’il entend nommer une femme à la tête de La Chaîne parlementaire ». Marc Baudriller précise que, d'après Gérard Leclerc, Marie-Ève Malouines a également reçu le soutien influent du journalisteFrédéric Haziza13Laurent Mauduit, journaliste à Mediapart, considère lui aussi que Claude Bartolone a « fait en sorte que Marie-Ève Malouines soit certaine de remporter la compétition, avant même que celle-ci ne s’engage »12. Marie-Ève Malouines et l'entourage de Claude Bartolone contestent ces allégations12.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Marie-Ève Malouines a écrit cinq livres politiques consacrés à Jacques ChiracFrançois HollandeLionel JospinSégolène Royal et Nicolas Sarkozy :
  • Deux hommes pour un fauteuil, Chroniques de la cohabitation 1997-20012001O 1 ;
  • La Madone et le culbuto ou l'inlassable ambition de Ségolène Royal et François Hollande2006O 2 ;
  • Ségolène Royal, l'insoumise2007O 3 ;
  • François Hollande ou la force du gentil2010O 4 ;
  • Nicolas Sarkozy : le pouvoir et la peur2012O 5.
Elle est également scénariste d'une BD consacrée à François Hollande au palais de l'Élysée :
  • Moi, Président (tome 1)2013O 6 ;
  • Moi, Président (tome 2)2014O 7.

Distinction[modifier | modifier le code]

Le 31 décembre 2008, Marie-Ève Malouines est nommée chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur, pour ses 20 ans d’activités professionnelles et associatives, sur la liste présentée par Roger Karoutchi, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement1. Elle fait alors part de son « grand étonnement » de trouver son nom parmi les nommées : « Cette liste étant publique, je tiens à préciser que je n'ai jamais réclamé une telle distinction, ni même été sollicitée en vue d'une telle démarche. Je ne vois vraiment rien, dans mon parcours, qui puisse justifier une telle distinction, c'est pourquoi je me vois dans l'obligation de refuser cette prestigieuse décoration »14. La journaliste du Monde, Françoise Fressoz, est dans la même situation. L'entourage du ministre précise qu'elles ont été « recommandées au titre de leur appartenance à l'association de la presse parlementaire. […] La liste regroupe des personnalités diverses et parfaitement indépendantes, notamment plusieurs anciens parlementaires de gauche »15.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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