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dimanche 31 janvier 2016

S'il y a remaniement, ce sera après le 10 février, selon Le Foll

S'il y a remaniement, ce sera après le 10 février, selon Le Foll





PARIS (Reuters) - Si François Hollande procède à un remaniement ministériel, ce sera après le 10 février ou "dans ces eaux-là", a déclaré dimanche le ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll au Grand rendez-vous d'Europe 1-iTELE-Le Monde.
"Si il y a un remaniement, il sera après le 10, à peu près dans ces eaux-là", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat doit annoncer en février son choix pour remplacer Jean-Louis Debré à la présidence du Conseil constitutionnel, poste pour lequel le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est donné favori.
Selon Stéphane Le Foll, c'est aussi vers le 10 février que l'Assemblée nationale devrait voter le texte de la révision constitutionnelle annoncée par François Hollande après les attentats du 13 novembre, révision qui doit être ratifiée ensuite par le Parlement réuni en congrès.
Prié de dire si ce serait un simple remaniement ou un changement de gouvernement, le ministre de l'Agriculture, proche du chef de l'Etat, a répondu : "Très bonne question à laquelle je ne peux pas répondre ce matin."
Stéphane Le Foll a cependant estimé que des personnalités classées à gauche évoluaient aujourd'hui, notamment chez les écologistes absents du gouvernement actuel, "dans la manière dont ils abordent la question de la responsabilité".
"Chez les écologistes il y a des gens qui bougent, qui regardent les choses différemment, il y a même un parti qui a été créé", a-t-il souligné.
Il faisait allusion à Ecologistes!, lancé cet automne par des dissidents d'Europe Ecologie-Les Verts, dont le député François de Rugy et le sénateur Jean-Vincent Placé.
"Ceux qui pensent que tout se réduit, se rétrécit, se trompent", a ajouté le ministre de l'Agriculture.
Une façon de répondre, notamment, au dirigeant du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui estime dans une interview au Journal du Dimanche que le départ, la semaine passée, de la ministre de la Justice du gouvernement, Christiane Taubira, est une étape de plus dans un "processus d'isolement sectaire de François Hollande".

(Emmanuel Jarry)

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