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lundi 27 février 2017

Dans la presse étrangère - lundi 27 février 2017

Dans la presse étrangère

En Afrique du Sud, la haine contre les étrangers grandit

Des citoyens sud-africains crient des slogans lors d’une manifestation anti-immigrés organisée à Pretoria, la capitale, le 24 février 2017.
Des citoyens sud-africains crient des slogans lors d’une manifestation anti-immigrés organisée à Pretoria, la capitale, le 24 février 2017. PHILL MAGAKOE / AFP
  • Haine d’autrui, intolérance, violence… depuis quelque temps, les vieux démons de l’Afrique du Sud semblent refaire surface. Vendredi, à Pretoria, la capitale, une manifestation antiétrangers rassemblant près d’un millier de personnes a poussé la police à intervenir pour empêcher des échauffourées entre riverains et immigrés.
  • Cette marche a failli dégénérer lorsque la foule des protestataires a pénétré dans un quartier où vivent des migrants somaliens. Les deux camps, armés de briques et de poteaux de bois, étaient prêts à en découdre. N’eût été l’intervention des forces de l’ordre avec des canons à eau, du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, l’affrontement aurait pu être sanglant. The Globe and MailThe New York Times
  • L’accès de xénophobie qui gagne la « Nation arc-en-ciel » rappelle les heurts qui avaient eu lieu en 2008 et 2015. Comme alors, les étrangers sont voués aux gémonies, accusés de faire le lit du chômage (plus de 30 %), du narcotrafic et de la prostitution en profitant du laxisme de la politique migratoire. Pourtant, ils ne représentent que 4 % des habitants du pays, d’après le dernier recensement.QuartzThe Washington Post
  • Parmi les groupes d’immigrés régulièrement assaillis par la population locale – qu’une partie de la classe politique aiguillonne en sous-main – figurent les Zimbabwéens, les Malawites, les Somaliens, mais aussi et surtout les Nigérians. Au point que le quotidien de Lagos, The Guardian, dénonce « l’attaque de trop ».
  • Alors que certains se demandent pourquoi les autorités ont laissé se dérouler une manifestation dont l’issue était largement prévisible, le président, Jacob Zuma, a appelé au calme, tout en exprimant des doutes sur le fait que ses concitoyens étaient fondamentalement xénophobes. Eyewitness News
  • Dans un entretien au Daily Trust, l’ambassadeur d’Afrique du Sud au Nigeria, Lulu Mnguni, a souligné que les racines de la violence venaient de ce que les Sud-Africains, eu égard aux défis sociaux qui sont les leurs, percevaient les étrangers comme une source de concurrence. Lui plaide au contraire pour l’ouverture, seule politique capable de créer une société véritablement cosmopolite.
  • A l’aune de ce qui s’est passé ces derniers jours, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) redoute une escalade des tensions. D’autant que les immigrés envisagent de se mobiliser pour assurer leur propre protection. Voice of America
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La scène pop en guerre ouverte contre Trump. Ces huit dernières années, elle a vécu une « lune de miel » avec Barack Obama. A présent que Donald Trump préside aux destinées des Etats-Unis, la scène musicale américaine, et notamment la pop, entre en résistance. Sa « soif de mordre » est d’autant plus forte qu’elle a largement sous-estimée le « phénomène Trump », voire l’a cautionné à une certaine époque. Le Temps
Immersion dans le « système Belmokhtar ». Il y a peu, les pays du G5 Sahel, plate-forme de coopération régionale lancée en 2014, ont annoncé la création de deux forces chargées de sécuriser la bande sahélienne. En ligne de mire : le djihadiste Mokhtar Belmokhtar. L’occasion, pour Jeune Afrique, de revenir, par le biais d’une infographie détaillée, sur les alliés, les finances et les réseaux de celui que l’on appelle « le Borgne ».
Syrie : carnet (noir) de voyage. Depuis la reconquête d’Alep, le pouvoir de Damas a repris la main. Mais à quoi ressemble la Syrie d’aujourd’hui, six ans après le début de la guerre ? Pour le savoir, le Spiegel s’est rendu à Alep, ville martyre, mais aussi à Lattaquié, bastion du régime, et à Homs, naguère épicentre du soulèvement contre Bachar Al-Assad. Un voyage dans un « monde apocalyptique » fait de ruines et de sang.
L’espion du KGB qui aimait l’Amérique. Depuis longtemps, les Russes tentent d’implanter des « agents dormants » aux Etats-Unis, des M. et Mme Tout-le-Monde capables de se fondre dans la masse. Mais que se passe-t-il quand l’un d’eux finit par s’acclimater à la vie chez « l’ennemi » au point de refuser de rentrer au pays ? C’est ce qui est arrivé à Albert Dittrich (alias « Jack Barsky »). La BBC narre son histoire, digne d’un roman de Tom Clancy.

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