Translate

jeudi 30 mars 2017

Dans la presse étrangère - jeudi 30 mars 2017

Dans la presse étrangère

Tillerson en Turquie pour resserrer les rangs avec Erdogan

Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson à Washington, le 28 mars 2017.
Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson à Washington, le 28 mars 2017. ERIC THAYER / REUTERS
  • Pour le secrétaire d’Etat américain, c’est l’opportunité de dynamiser les relations avec un partenaire clé, de plus en plus irrité par ses alliés occidentaux. A Ankara, aujourd’hui, Rex Tillerson discutera avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avant de se rendre demain à Bruxelles pour une réunion de l’OTAN. Une opération délicate, selon le New York Times. L’ancien ambassadeur en Turquie Robert Pearson passe en revue les enjeux majeurs de cette rencontre, sur le site d’information Middle East Eye.
  • Principal objet des discussions : la course à Rakka, « capitale » des combattants de l’organisation Etat islamique (EI). Ceux-ci perdent du terrain face aux forces soutenues par les Etats-Unis, la Turquie, l’Iran et la Russie. Mais les visions des pays impliqués divergent sur l’après-guerre, notamment le maintien ou non du président syrien Bachar Al-Assad au pouvoir. Ankara pourrait s’allier à Washington sur ce point. Agence Anadolu
  • La question kurde est au contraire un point de friction majeur entre les deux Etats. La Turquie presse son partenaire américain d’abandonner son soutien à la milice kurde syrienne YPG, proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre depuis trente ans contre le pouvoir turc. La tâche s’annonce ardue, ces combattants étant considérés par Washington comme les plus efficaces contre l’EI.
  • Peu d’avancées depuis le début de la guerre, il y a six ans, sur les zones de sécurité pour la population civile syrienne, que réclame la Turquie, en particulier le long de sa frontière. Mais M. Tillerson a évoqué ce mois-ci des « zones intérimaires de stabilité », avec l’objectif d’aider les réfugiés à rentrer chez eux après les combats. La présence de soldats américains serait nécessaire pour sécuriser de telles zones, ce qui n’enchante pas Washington. Hürriyet Daily News
  • La priorité des Etats-Unis est-elle de combattre l’EI ou d’endiguer l’expansion iranienne dans la région ? Question très sensible pour la Turquie, grand rival de l’Iran. Washington peut compter sur son soutien sans faille s’il privilégie la lutte contre Téhéran, mais risque de fragiliser les relations diplomatiques dans le cas contraire. Et Ankara pourrait renforcer son alliance – inattendue – avec la Russie, qui étend son influence régionale aux dépens des Etats-Unis. Al Jazeera
  • Les autorités turques s’agacent également des réticences de Washington à extrader Fethullah Gülen, le prédicateur accusé par M. Erdogan du putsch raté de l’été dernier. L’administration Obama a toujours refusé. Malgré les récents soupçons de « plan » de l’ex-conseiller à la sécurité de Donald Trump pour utiliser M. Gülen comme monnaie d’échange contre un soutien accru de la Turquie, une évolution sur ce point semble peu probable. Al Monitor
  • Rex Tillerson gardera une attitude prudente quant à la politique intérieure turque, croit savoir le Washington Examiner, et ne rencontrera aucun opposant à M. Erdogan. Un référendum, prévu le 16 avril, vise à modifier la Constitution pour étendre les pouvoirs du président et lui permettre de rester en place jusqu’en 2029. Le ton est monté au cours de la campagne avec certains dirigeants de l’UE. S’il ne s’impose pas comme médiateur, le secrétaire d’Etat américain cherchera sans doute à apaiser ces tensions.
Facebook Twitter Email
La Ligue arabe unie contre Israël. Réunis en sommet hier en Jordanie, les dirigeants arabes ont déclaré soutenir les Palestiniens, condamnant les politiques de l’Etat hébreu, dont les colonies visant à « supprimer la solution à deux Etats et la remplacer par l’apartheid ». Ils souhaitent notamment former un front uni face à la nouvelle administration américaine, a priori plus favorable à Israël. Les dirigeants ont aussi discuté d’efforts conjoints pour juguler l’extrémisme et le terrorisme, mais sans avancer de mesures concrètes. Gulf News
Un nouveau parti en Tunisie. L’ancien premier ministre tunisien Mehdi Jomaa a lancé mercredi son parti, « Al Badil Ettounsi » (Tunisie Alternatives), à quelques mois des premières élections municipales de l’après-révolution. Anciennes figures gouvernementales, personnalités du barreau, du monde de l’entreprise… M. Jomaa veut fédérer au-delà des divergences idéologiques et redresser la situation économique « catastrophique » de la Tunisie. Il appelle aussi les femmes à se lancer en politique. Jeune Afrique
Sommet de l’Arctique : conséquences visibles du changement climatique.La Russie organise à Arkhangelsk le forum international « Dialogue sur l’Arctique ». Constructions menacées par le dégel du pergélisol (sol gelé en permanence), ouverture de voies navigables fragilisant l’écosystème, irruption de dangereuses poches de méthane, traditions des populations nomades bouleversées… Le correspondant de Radio Canada décrit quelques conséquences du changement climatique sur place.
L’eau plus précieuse que l’or au Salvador. C’est le premier pays au monde à interdire l’exploitation minière de l’or au niveau national, par une loi votée hier. D’autres métaux sont également concernés. L’objectif : préserver son fragile environnement, en particulier les ressources en eau potable, qui s’amenuisent. Le petit pays serait, après Haïti, le plus pollué en Amérique. Outre les écologistes, l’Eglise catholique, influente, soutient la mesure. New York Times

Source - Le Monde.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire