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jeudi 30 novembre 2017

Dans la presse étrangère - jeudi 30 novembre 2017

Dans la presse étrangère

La diplomatie « faillible » du Vatican en Birmanie

Le pape François célèbre une messe devant la minorité catholique birmane, le 29 novembre.
Le pape François célèbre une messe devant la minorité catholique birmane, le 29 novembre. OSSERVATORE ROMANO / REUTERS
Le Vatican s’est efforcé, mercredi, de relativiser les critiques sur la frilosité diplomatique supposée du pape François lors de son voyage en Birmanie. Son choix de ne pas évoquer explicitement le sort de la minorité musulmane des Rohingya, chassée du territoire birman par la violence de l’armée, a amené le porte-parole du Vatican à justifier cette stratégie. Reconnaissant à demi-mot que la discrétion conseillée par l’Eglise catholique sur place ne reflétait pas la pensée du pape, Greg Burke a insisté : « Cela n’enlève rien à ce que le pape a dit par le passé ou en privé. » Il a toutefois reconnu que la diplomatie vaticane n’était pas« infaillible », rapporte le spécialiste du Vatican pour l’agence Reuters.« On n’attend pas des gens qu’ils résolvent des problèmes impossibles », a poursuivi le porte-parole. Le New york Times note aussi que pour sa dernière journée sur place, le pape François a tenté de faire oublier « la déception » que son silence a suscitée chez les défenseurs des droits de l’homme sur place ; certains estimant même qu’il a commis une « faute tactique ».
Le NYT se demande si l’autorité morale du pape a été atteinte alors qu’était attendue une parole forte « d’un leader mondial » sur le sujet. Les évêques locaux, soucieux de ne pas causer de problèmes à la minorité catholique du pays, ont également fait profil bas ; l’un d’entre eux assurant même qu’il ne savait pas si « le nettoyage ethnique », dénoncé par l’Organisation des Nations unies (ONU) « était réel ou pas ». Dans un éditorial, The Guardian rappelle que par le passé, le pape a certes ouvertement montré sa solidarité envers la minorité musulmane mais qu’il est avant tout le chef de l’Eglise catholique. A ce titre, « il se doit de protéger ses fidèles, ce qu’il a fait en Birmanie ». De plus, le voyage avait été décidé en juin, avant le début des violences et dans la foulée d’une visite cordiale d’Aung San Suu Kyi au Vatican et du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux Etats. Reste à savoir si le pape sera plus explicite lors de sa rencontre avec des réfugiés Rohingya au Bangladesh, vendredi.
Un ancien SS incarcéré à 96 ans. Oskar Gröning, un ancien SS et comptable d’Auschwitz, âgé de 96 ans, devra purger sa peine de quatre ans de prison en dépit de son âge, a indiqué mercredi un tribunal allemand. « Soixante-dix ans après les faits, un homme qui n’a pas directement commis de crimes va donc être mis en prison », souligne Der Spiegel, pour qui il s’agit d’un changement par rapport aux jugements prononcés durant des décennies dans ce genre de cas par la justice allemande.
La liberté du prince vaut un milliard de dollars. Les autorités saoudiennes ont libéré le prince Metab, fils de l’ancien roi Abdallah, arrêté il y a plus de trois semaines dans le cadre d’une « purge anticorruption », menée par le prince héritier. Selon Bloomberg, sa libération lui aurait coûté plus d’un milliard de dollars dans le cadre d’un « accord transactionnel ». Quelque 200 personnalités avaient été arrêtées et d’autres accords financiers, leur permettant d’éviter des procès, devraient être signés dans les prochains jours.
Invasion de serpents à Bangkok. Un temps particulièrement humide et le développement urbain amènent de plus en plus de serpents dans les habitations de la capitale thaïlandaise, déjà réputée pour ses reptiles, raconte un reportage duNew York Times.
Source Le Monde. fr

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